Pour Éli Ziv, directeur de l'association des hôteliers de Tel Aviv, un des atouts de la ville réside dans la qualité de ses hôtels et du produit Tel Aviv en général - DR : B.F.
Tel Aviv a le vent en poupe en ce moment.
Alors qu’Israël a vu sa fréquentation internationale grimper de 4 % sur ces 10 dernières années, la grande cité balnéaire a connu dans le même temps une progression de 42 %.
Selon Dorit Livshin, la directrice de l’OT à Paris, « le pays n’a pas trop souffert de la crise économique, pas plus qu’il n’a profité du "Printemps arabe" pour récupérer des clients. »
« 60 % de notre clientèle vient d’Europe », tempère cependant Eli Ziv, le directeur de l’association des hôteliers de Tel Aviv, « et 27 % nous arrivent des USA. Or ces deux zones sont en crise.
La croissance régulière que nous connaissions depuis 2004 a donc ralenti un peu, comme lors du 1er semestre 2009, au plus fort des turbulences financières. »
Alors qu’Israël a vu sa fréquentation internationale grimper de 4 % sur ces 10 dernières années, la grande cité balnéaire a connu dans le même temps une progression de 42 %.
Selon Dorit Livshin, la directrice de l’OT à Paris, « le pays n’a pas trop souffert de la crise économique, pas plus qu’il n’a profité du "Printemps arabe" pour récupérer des clients. »
« 60 % de notre clientèle vient d’Europe », tempère cependant Eli Ziv, le directeur de l’association des hôteliers de Tel Aviv, « et 27 % nous arrivent des USA. Or ces deux zones sont en crise.
La croissance régulière que nous connaissions depuis 2004 a donc ralenti un peu, comme lors du 1er semestre 2009, au plus fort des turbulences financières. »
932 000 touristes, dont 80 000 Français
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Heureusement, ce ralentissement semble déjà du passé : « Israël a reçu 932 000 touristes, dont 80 000 français, sur les trois premiers mois de l’année » précise Dorit Livshin, le sourire aux lèvres.
« Au premier trimestre 2012, Tel Aviv a effectivement enregistré une hausse de 42 % », confirme Eli Ziv, « mais c’est surtout grâce à la forte émergence de nouveaux clients, comme les Russes et les Coréens. »
D’où qu’ils viennent, ces clients garantissent en tout cas un taux d’occupation confortable aux 70 hôtels de la ville où les chaînes internationales, dont Hilton, Sheraton, Renaissance ou Kempinski, sont déjà très nombreuses.
« Depuis 2 ans, assure le directeur de l’association des hôteliers, nous oscillons entre 77 et 78 % de remplissage alors qu’entre le mois d’octobre dernier et la fin avril, nous venons d’ajouter 700 nouvelles chambres aux 9 000 déjà disponibles. »
« Au premier trimestre 2012, Tel Aviv a effectivement enregistré une hausse de 42 % », confirme Eli Ziv, « mais c’est surtout grâce à la forte émergence de nouveaux clients, comme les Russes et les Coréens. »
D’où qu’ils viennent, ces clients garantissent en tout cas un taux d’occupation confortable aux 70 hôtels de la ville où les chaînes internationales, dont Hilton, Sheraton, Renaissance ou Kempinski, sont déjà très nombreuses.
« Depuis 2 ans, assure le directeur de l’association des hôteliers, nous oscillons entre 77 et 78 % de remplissage alors qu’entre le mois d’octobre dernier et la fin avril, nous venons d’ajouter 700 nouvelles chambres aux 9 000 déjà disponibles. »
2 000 chambres supplémentaires d’ici 4 ans
Et d’ici 4 ans, 2 000 chambres supplémentaires devraient encore arriver sur le marché…
« En fait, nous pourrions faire plus, assure Eli Ziv, mais aujourd’hui les investisseurs ont du mal à trouver des terrains adaptés à leur projets. C’est le cas de Four Seasons, par exemple, qui cherche assidument un site à la hauteur de ses standards. »
Dans le contexte actuel, malgré aussi l’agitation politique qui règne dans les pays voisins, l’engouement des plus prestigieuses enseignes hôtelières a de quoi surprendre.
C’est oublier que Tel Aviv a plusieurs atouts dans ses manches.
Le premier est évidemment la proximité de sites religieux et culturels dont l’attrait ne faiblit pas.
Le second, bien spécifique à la ville, c’est son dynamisme économique, non seulement dans les secteurs de pointes, comme les hautes technologies, l’énergie ou la médecine, mais aussi dans l’agriculture ou l’eau, des domaines sans doute plus traditionnels mais particulièrement vitaux pour la région.
« En fait, nous pourrions faire plus, assure Eli Ziv, mais aujourd’hui les investisseurs ont du mal à trouver des terrains adaptés à leur projets. C’est le cas de Four Seasons, par exemple, qui cherche assidument un site à la hauteur de ses standards. »
Dans le contexte actuel, malgré aussi l’agitation politique qui règne dans les pays voisins, l’engouement des plus prestigieuses enseignes hôtelières a de quoi surprendre.
C’est oublier que Tel Aviv a plusieurs atouts dans ses manches.
Le premier est évidemment la proximité de sites religieux et culturels dont l’attrait ne faiblit pas.
Le second, bien spécifique à la ville, c’est son dynamisme économique, non seulement dans les secteurs de pointes, comme les hautes technologies, l’énergie ou la médecine, mais aussi dans l’agriculture ou l’eau, des domaines sans doute plus traditionnels mais particulièrement vitaux pour la région.
Le tourisme d’affaires représente 1/3 du marché
Ce qui explique l’importance du tourisme d’affaires, groupe ou individuel confondu, qui pèse plus ou moins 30 % du marché selon les années.
Le troisième, d’après Eli Ziv, c’est la qualité des hôtels et du produit Tel Aviv en général : « Depuis 2010, nous avons été "primés" par National Geographic, Travel Weekly, The Indépendant, Lonely Planet ou News Week… » rappelle-t-il en évoquant aussitôt la programmation culturelle de la ville, ses plages et sa vie nocturne.
« Ce sont cette ambiance festive et les infrastructures dont nous disposons qui attirent la clientèle. »
Un message qui semble passer si l’on en croit France 2, dont l’un des journalistes expliquait récemment que la ville était un heureux mélange de Rio et de New York.
Avec le nombre de vols hebdomadaires au départ de Paris (47), Marseille (5, et 7 à partir du 3 septembre, avec le futur vol d’Air France) ou Nice (3), les amateurs de fiesta n’auront aucun mal à s’y précipiter.
Le troisième, d’après Eli Ziv, c’est la qualité des hôtels et du produit Tel Aviv en général : « Depuis 2010, nous avons été "primés" par National Geographic, Travel Weekly, The Indépendant, Lonely Planet ou News Week… » rappelle-t-il en évoquant aussitôt la programmation culturelle de la ville, ses plages et sa vie nocturne.
« Ce sont cette ambiance festive et les infrastructures dont nous disposons qui attirent la clientèle. »
Un message qui semble passer si l’on en croit France 2, dont l’un des journalistes expliquait récemment que la ville était un heureux mélange de Rio et de New York.
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